Hervé Le Tellier, Toutes les familles heureuses
Toutes les familles heureuses se ressemblent. Or Hervé Le Tellier a une vie singulière. Un bric-à-brac qui lui sert de famille avec qui il a bien dû composer. Tant et si bien que l'anormalité lui semblait banale et qu'il a aujourd'hui matière à raconter. Etre le fils de Marceline, voilà qui ne fut pas simple. Si seulement être le fils de ses pères Serge et Guy avait été plus évident l'histoire en aurait été différente.
Las d'un monde d'adultes peu doués pour la parentalité, il trouva la lecture. Essaya les mathématiques. Se plongea finalement dans l'écriture.
Forcément pour raconter sa famille, il doit en passer par l'arbre généalogique. Autant le dire de suite, l'auteur n'est pas dupe et ne l'a jamais été. Mensonges maternels permanents et maladies psychiques l'on accompagnés depuis son enfance. Il en résulte qu'il ne se ment pas, qu'il l'annonce à son lecteur.
Lors ce dernier s'autorise même à rire du pire. Le propos est factuel et permet à chacun d'y retrouver sa famille. Elles sont si nombreuses à avoir dit à propos de la Shoah : "on ne savait pas." Seulement voilà, Hervé Le Tellier décortique, dévoile et s'autorise à écrire.
Hormis ses parents, le portrait compte les tantes, oncles, grands-parents, demi-soeur. Et tous trouvent une place dans ce récit. Une embellie surgit lorsqu'il est adulte sous le nom de Piette. Rêvant du plus beau, il est confronté au pire. Elle fut là. Un jour il dut faire sans elle. Sa mère ne comprit rien à cette histoire, ni plus ni moins que depuis la naissance de son fils. Elle s'abîme et lui fait honte mais il en est finalement habitué. S'il s'est éloigné et a pu écrire, il a au fil du temps conservé sa fragilité, son trop-plein d'émotion et a su devenir un père.
Las d'un monde d'adultes peu doués pour la parentalité, il trouva la lecture. Essaya les mathématiques. Se plongea finalement dans l'écriture.
Forcément pour raconter sa famille, il doit en passer par l'arbre généalogique. Autant le dire de suite, l'auteur n'est pas dupe et ne l'a jamais été. Mensonges maternels permanents et maladies psychiques l'on accompagnés depuis son enfance. Il en résulte qu'il ne se ment pas, qu'il l'annonce à son lecteur.
Lors ce dernier s'autorise même à rire du pire. Le propos est factuel et permet à chacun d'y retrouver sa famille. Elles sont si nombreuses à avoir dit à propos de la Shoah : "on ne savait pas." Seulement voilà, Hervé Le Tellier décortique, dévoile et s'autorise à écrire.
Hormis ses parents, le portrait compte les tantes, oncles, grands-parents, demi-soeur. Et tous trouvent une place dans ce récit. Une embellie surgit lorsqu'il est adulte sous le nom de Piette. Rêvant du plus beau, il est confronté au pire. Elle fut là. Un jour il dut faire sans elle. Sa mère ne comprit rien à cette histoire, ni plus ni moins que depuis la naissance de son fils. Elle s'abîme et lui fait honte mais il en est finalement habitué. S'il s'est éloigné et a pu écrire, il a au fil du temps conservé sa fragilité, son trop-plein d'émotion et a su devenir un père.
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